Internacional
El maltrato a los agricultores y campesinos en todas partes por la influencia socialista contra la propiedad privada
Agriculteurs en colère : un mur érigé devant l’institut Inrae à Paris par plus d’une centaine de manifestants
Des manifestants ont empilé des parpaings devant l’entrée pour ériger un mur.
Un moyen de dénoncer les contraintes imposées, selon eux, par l’Institut à la profession.
Une action coup de poing pour dénoncer des «entraves». En pleine mobilisation des agriculteurs , plus d’une centaine d’entre eux se sont mobilisées ce jeudi 28 novembre, dès 6h00 du matin, en convergeant devant l’Inrae, l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Certains d’entre eux ont empilé des parpaings devant l’entrée, dressant un mur qui symboliserait, selon eux, les «contraintes» que l’Institut imposerait à la profession. Une séquence à retrouver dans la vidéo de «Bonjour ! La Matinale TF1» à retrouver en tête de cet article.
«Ici, on est devant l’Inrae parce qu’on estime que l’Inrae ne fait pas son travail pour accompagner les agriculteurs, en développant des solutions pour qu’on garde une productivité et une compétitivité sur nos exploitations», a expliqué au micro de TF1 Pascal Verriele, secrétaire général de la FDSEA de Seine-et-Marne. «Nous ne sommes pas contre une transition, mais à chaque fois, nous disons : pas d’interdiction sans solution. Aujourd’hui, pour beaucoup de filières, il y a beaucoup d’interdictions, et pas de solutions», a-t-il ajouté.
«On a besoin d’instituts de recherche qui travaillent pour l’agriculture et pas contre l’agriculture. Donc, à un moment donné, il faut qu’on remette de l’ordre dans ce pays. Et si les agriculteurs sortent aujourd’hui, c’est parce qu’il y a un ras-le-bol général. On peut plus supporter tout ça. C’est trop», a encore déclaré Cyrille Milard, président de la FDSEA 77, alors que la manifestation s’est déroulée dans le calme, tout en étant encadrée par un important dispositif policier.
Vers 7 h 30, les agriculteurs ont commencé à se disperser, laissant le mur d’environ deux mètres de haut. Il a été tagué en orange «INRA escrolos», tandis qu’une banderole affiche : «À vendre, ne sert plus à rien – Bail à céder – Économie réalisée : 1,1 Milliard €».
L’institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement est, comme son nom l’indique, un institut regroupant des chercheurs spécialisés dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement. Sur son site, l’Inrae explique vouloir proposer «de nouvelles orientations pour accompagner l’émergence de systèmes agricoles et alimentaires durables», et ce, «par la recherche, l’innovation et l’appui aux politiques publiques». L’Inrae publie des recherches scientifiques et ne prend aucune décision politique, celles-ci étant laissées aux pouvoirs législatif et exécutif.
Ces dernières années, les recherches scientifiques ont mis en avant le manque de durabilité de certains systèmes agricoles, qui peuvent appauvrir les sols, en rendant moins productifs les exploitations. Face au réchauffement climatique qui a un effet destructeur sur les cultures et qui met le secteur au défi du manque d’eau, certains recommandent un changement de modèle. D’autres prônent la recherche et le développement de technologies, sans que l’on soit certains que celles-ci apportent des solutions durables aux différents enjeux posées par le changement climatique, d’origine humaine.
Fuente TFI Info